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STALKER 2 : Heart of Chornobyl - le test

Test : Total War WARHAMMER III – Tides of Torment (DLC)

Tides of Torment débarque comme cette vague imprévisible qui renverse juste assez de choses pour relancer une partie... mais pas assez pour tout chambouler. Après plusieurs heures passées à pousser des armées à travers mers maudites, cités ravagées et décisions douteuses (surtout celles de l’IA, mais passons), ce DLC s’impose comme une extension honnête, plus tournée vers la variété que la transformation profonde.

Une nouvelle dynamique centrée sur la mer

La grande nouveauté, c’est Aislinn, une héroïne pensée pour bousculer les habitudes. Sa campagne mise sur la mobilité maritime et le harcèlement permanent. Le résultat, c’est une faction plus fluide, plus réactive et moins campée dans la stratégie du tortue-land fortifié. Naviguer devient presque un plaisir, même si certaines mécaniques restent un brin capricieuses. Mais l’ensemble apporte un souffle différent, ce qui n’est pas un luxe dans un jeu où la carte a déjà été retournée mille fois par les joueurs.

Dechala et Sayl : deux approches, deux tempéraments

Dechala injecte une dose de chaos élégant et venimeux. Son gameplay reste accessible, mais suffisamment singulier pour inciter à réapprendre certaines approches. Les adeptes de microgestion subtile y trouveront de quoi s’amuser.

Sayl, à l’inverse, propose quelque chose de plus direct, presque brutal, avec des mécaniques faciles à appréhender et des unités clairement positionnées pour frapper fort au bon moment. Il n’y a rien ici de révolutionnaire, mais un équilibre correct entre nouveauté et familiarité.

Un contenu solide mais encore perfectible

L’ensemble est globalement cohérent, et chaque seigneur légendaire apporte un minimum de personnalité à sa campagne. Le problème, c’est que certaines unités semblent sorties de la machine sans les derniers réglages. Trop fortes dans certaines configurations, anecdotiques dans d’autres, elles trahissent quelques soucis d’équilibrage.

Quant à l’IA, toujours aussi volontairement… imprévisible. Elle alterne entre décisions inspirées et comportements lunaires. Rien qui ruine une campagne, mais on sent encore les coutures qui tirent.

Un DLC pour ceux qui veulent rejouer, pas pour ceux qui attendent une claque

Tides of Torment fait le job : il renouvelle juste assez pour donner envie de relancer une campagne, mais n’impose jamais une vision totalement neuve du jeu. Ce n’est pas une révolution, ni même un tournant majeur, mais une extension qui assume son rôle: enrichir l’expérience existante sans en redéfinir les bases.

Pour les joueurs cherchant du changement majeur, ce sera probablement un peu léger. Pour ceux qui aiment revenir sur certaines factions avec un twist, alors oui, ça vaut le détour.

Points forts :

  • Aislinn apporte une vraie dynamique maritime qui change le rythme.
  • Trois campagnes distinctes et faciles à prendre en main.
  • Variété bienvenue dans les unités et les mécaniques.
  • Un contenu globalement cohérent et amusant.

Points faibles :

  • Quelques problèmes d’équilibrage entre unités.
  • IA toujours irrégulière dans ses décisions.
  • Peu d’innovations profondes.

Conclusion

Tides of Torment est un DLC solide, agréable à jouer et suffisamment varié pour offrir quelques dizaines d’heures de plaisir supplémentaire. Il ne révolutionne rien, mais il n’en a jamais eu l’ambition. C’est un ajout plaisant plutôt qu’un indispensable, un petit coup de fraîcheur dans un océan déjà bien agité.

Note : 15/20

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STALKER 2 : Heart of Chornobyl - le test
Nskrime 12 December 2025
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