Information :
Développeur : Door 407
Genre : Jeu vidéo de stratégie, Jeu vidéo indépendant, Jeu vidéo de simulation, Free To Play, Strategy
Plate-forme : Microsoft Windows, GeForce Now
Éditeur : Door 407
Série : Diplomacy is Not an Option
Quand la stratégie rencontre le chaos : construire, survivre, sacrifier
Diplomacy is Not an Option est un jeu de stratégie mêlant city-builder, tower defense et gestion de survie, dans lequel vous incarnez un seigneur assiégé par des hordes de paysans révoltés, d’armées incessantes et d’horreurs surnaturelles.
Son ton volontairement absurde, son gameplay exigeant et son rythme frénétique en font un titre à part, qui ne cherche jamais à flatter le joueur… mais plutôt à le mettre face à son incapacité à gérer l’impossible.
Le jeu, d’apparence minimaliste, cache une profondeur surprenante et un véritable défi tactique. Préparez-vous : la diplomatie est exclue, et vos adversaires n’auront de cesse de tester les limites de votre stratégie comme de votre sang-froid.
Un concept simple : vous êtes assiégé, tout le temps
Le cœur du jeu repose sur un cycle inlassable :
construisez votre ville, amassez des ressources, érigez des défenses… puis survivez à des vagues gigantesques d’ennemis.
Ce qui le rend différent :
- Les vagues sont massives, parfois composées de milliers d’unités.
- Vos soldats meurent vite. Très vite.
- Votre économie est fragile et exige une micro-gestion constante.
- Les ennemis arrivent de plusieurs directions, ce qui force une planification millimétrée.
- Et surtout : aucune négociation n’est possible — votre rôle n’est pas de parler, mais de tenir.
L’humour noir du jeu est une constante : tout est présenté avec une ironie sèche, depuis les descriptions d’unités jusqu’aux messages sarcastiques du narrateur. Cela contraste intelligemment avec la brutalité des combats et l’implacabilité du gameplay.

Construction et gestion : l’ordre avant le chaos
Avant de bâtir des murs, vous devez bâtir un système stable. Le jeu repose sur une économie à plusieurs étages :
1. Ressources essentielles
- Bois
- Pierre
- Nourriture
- Fer
- Cristal magique (pour les unités avancées)
La gestion est plutôt réaliste :
vos ouvriers ont besoin de routes, de logements, de dépôts logistiques, et ils doivent parcourir la carte pour récupérer les matériaux.
Une mauvaise organisation, et c’est toute la chaîne qui s’effondre.
2. Formation et logistique des troupes
Les soldats doivent :
- être nourris,
- être payés,
- disposer d’armorers pour s’équiper,
- se déplacer correctement à travers vos murs et portes.
Le jeu récompense les planifications propres et punit sévèrement les cités mal structurées.
3. Population et moral
Votre population peut :
- tomber malade,
- mourir de faim,
- fuir,
- ou se transformer… en quelque chose de bien pire.
Construire un dispensaire peut sauver des dizaines d’unités.
Ne pas construire de cimetières finira par déclencher des malédictions.
Les combats : épiques, nerveux et impitoyables
Diplomacy is Not an Option est l’un des rares jeux où les combats donnent vraiment l’impression d’être dépassé numériquement.
Des milliers d’ennemis arrivent sur vous, et vos quelques centaines de soldats doivent tenir.
Les points marquants :
- Les murs s’effondrent pour de vrai, pierre après pierre.
- Les trébuchets peuvent renverser des centaines d’ennemis… mais seulement si vous les placez intelligemment.
- La ligne de front bouge constamment.
- Chaque bataille est un casse-tête tactique en temps réel.
- Le terrain influence énormément l’issue des combats.
- Vous pouvez invoquer des sorts magiques destructeurs en dernier recours (tempêtes, explosions massives, résurrection…).
Le jeu brille particulièrement lorsque tout semble perdu, et que la victoire se joue à une catapulte ressuscitée ou un mur réparé à la seconde près.
Une ambiance unique : humour noir + survie totale
Direction artistique
Graphismes low-poly sobres mais lisibles, permettant d’afficher des milliers d’unités.
L’esthétique cartoon crée un contraste ironique avec la violence de certaines scènes (explosions, cadavres, malédictions).
Bande-son
La musique héroïque devient tendue lors des vagues ennemies, les cris et les impacts saturent l’écran sonore sans jamais devenir désagréables.
Un excellent travail d’ambiance.
Humour
Textes et narrations jouent la carte du cynisme :
- “Vos troupes sont mortes. Mais voyez le bon côté : elles ne demanderont plus de salaire.”
- “Les paysans réclament de meilleures conditions de travail. Envoyez-leur une catapulte diplomatique.”
C’est grinçant, mais ça fonctionne.
Campagne et modes de jeu
Campagne
Une dizaine de missions scénarisées où chaque carte impose :
- des handicaps,
- des fins multiples,
- des objectifs complexes,
- et des défis économiques sévères.
Mode survie
Cœur du jeu :
tenir le plus longtemps possible contre des vagues infinies.
Les niveaux deviennent rapidement titanesques, parfaits pour les amateurs de défis extrêmes.
Mode bac à sable
Construisez sans pression.
Parfait pour tester des murailles absurdes… avant de les voir exploser en mode réel.
Difficulté : exigeant, parfois injuste, mais gratifiant
Le jeu est dur.
Vraiment dur.
Les vagues de boss, les trois fronts simultanés, les maladies, les ruptures de stock, les attaques surprises…
Tout est pensé pour mettre vos nerfs à rude épreuve.
Mais chaque victoire est satisfaisante.
Lorsque vous survivez une vague de 4 000 ennemis avec seulement quelques archers restants, c’est un vrai moment de triomphe.
Points forts :
Des combats massifs et spectaculaires, techniquement impressionnants
Une gestion stratégique profonde et récompensante
Un humour noir brillant qui contraste avec la brutalité du gameplay
Une grande rejouabilité grâce aux différents modes et à la variété des situations
Points faibles :
Courbe de difficulté très raide, qui peut décourager les nouveaux joueurs
Quelques problèmes d’IA lorsque les troupes se retrouvent coincées dans des goulots
L’économie punit sévèrement la moindre erreur, parfois trop rapidement

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