Information :
Plate-forme : Microsoft Windows ; PS5
Genre : Jeu d'action, Casual game, Adventure
Développeur : Fishing Cactus, ZEROlife Games
Éditeur : Just for Games
Entre arts martiaux, humour félins et aventure initiatique : un jeu qui tranche dans le vif
Avec Samurai Academy : Paws of Fury, le studio NekoForge nous propose une aventure atypique mêlant arts martiaux traditionnels, humour animalier et scènes d’action au rythme effréné. Le jeu suit le parcours de Kitsu, un jeune renard intrépide qui intègre l’académie la plus prestigieuse du royaume. À mi-chemin entre un beat’em up dynamique, un RPG léger et un jeu d’aventure narratif, Paws of Fury veut séduire un public large avec un mélange de style cartoon, combats techniques et progression scénarisée.
Le résultat ? Une expérience fraîche, généreuse et souvent très amusante, même si quelques maladresses freinent légèrement son ascension.
Une histoire initiatique portée par un univers irrésistible
La narration suit les codes du récit martial classique :
un élève défié par son potentiel, des rivaux charismatiques, un maître mystérieux, et une menace grandissante qui dépasse les murs de l’académie.
Cependant, Paws of Fury se démarque par son ton léger, ses personnages animaliers expressifs et son humour bien dosé.
Des personnages mémorables
Chaque animal incarne un archétype exagéré :
- Kitsu, renard impulsif mais talentueux
- Maître Tora, tigre légendaire, sage mais paresseux
- Sakura, la chatte stratège au sang-froid admirable
- Le clan des Loutres Rouges, antagonistes à la fois drôles et inquiétants
Les dialogues sont rythmés, les animations donnent vie aux personnages, et certaines cinématiques sont de vrais bijoux de mise en scène.

Gameplay : un mélange efficace d’action et de stratégie
Un système de combat accessible mais profond
Le jeu repose sur un système de combos inspiré des beat’em up modernes :
- attaques légères et lourdes,
- esquives avec fenêtre d’invulnérabilité,
- contres précis,
- techniques spéciales consommant de l’énergie.
La particularité ?
Chaque élève de l’académie appartient à un style martial animalier, influençant attaques, postures et bonus. On peut changer de style au fil de l’histoire, ce qui enrichit la progression.
Les combats sont fluides, réactifs et satisfaisants, portés par des animations très soignées.
Une progression inspirée du RPG
- compétences à débloquer,
- statistiques améliorables,
- aptitudes spéciales liées aux maîtres rencontrés,
- équipements symboliques (griffes, bandeaux, ceintures…).
Cette dimension RPG apporte de la profondeur, sans jamais alourdir le gameplay.
Exploration légère mais plaisante
L’académie et ses environs offrent :
- des zones semi-ouvertes,
- des villages,
- des forêts mystiques,
- des temples anciens,
- des salles d’entraînement secrètes.
Ce n’est pas un monde ouvert massif, mais les lieux regorgent de quêtes secondaires, défis et collectibles utiles.
Direction artistique : un charme absolu
Visuellement, Samurai Academy : Paws of Fury mise sur un style cartoon détaillé, avec :
- des couleurs vibrantes,
- des animations souples,
- des effets stylisés lors des attaques,
- des paysages inspirés du Japon féodal mélangé à une fantaisie animalière.
Les musiques alternent entre tambours percussifs, mélodies au shamisen et thèmes humoristiques lors des scènes comiques. L’ensemble crée une atmosphère unique, chaleureuse et immersive.
Durée de vie solide et contenu supplémentaire
La campagne principale dure entre 12 et 15 heures, selon la difficulté et l’exploration.
Les quêtes annexes, défis de l’académie, duels de maîtrise et combats de boss rejouables prolongent facilement la durée.
Un mode Arène débloqué après la campagne permet de tester différentes combinaisons de styles martiaux contre des vagues d’ennemis.
Un New Game+ est également présent, avec :
- ennemis plus agressifs,
- techniques adverses élargies,
- nouveaux équipements exclusifs.
Quelques défauts qui font grincer les griffes
Tout n’est pas parfait, et Paws of Fury souffre de quelques imperfections.
Des problèmes de caméra en combat rapproché
Dans les arènes plus petites, la caméra a parfois du mal à suivre les déplacements rapides.
Un niveau de difficulté irrégulier
Certains boss sont étonnamment faciles, tandis que d’autres demandent une précision presque punitive.
Des quêtes secondaires inégales
Beaucoup sont amusantes, mais quelques-unes se contentent de simples aller-retours.
Points forts :
Combat fluide, dynamique et techniquement satisfaisant
Direction artistique superbe, pleine de personnalité
Personnages attachants et humour bien maîtrisé
Progression riche grâce aux styles martiaux et compétences
Points faibles :
Caméra capricieuse dans certaines zones
Difficulté parfois mal équilibrée
Quelques quêtes secondaires peu inspirées

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