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STALKER 2 : Heart of Chornobyl - le test

Information : 

Plate-forme : PlayStation 5PlayStation 4Xbox OneMicrosoft WindowsXbox Series

Genre : Jeu vidéo indépendantJeu d'aventureJeu vidéo de réflexionAdventure

Développeur : Night Council Studio

Éditeur : SelectaVision, S.L.U.Selecta Play

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dark Atlas: Infernum plonge le joueur dans un univers horrifique dense, ésotérique et profondément dérangeant. Inspiré de la littérature occulte et des récits apocalyptiques, le jeu se déroule dans une version contemporaine de notre monde au moment exact où celui-ci bascule dans une réalité infernale.

Entre exploration narrative, puzzles occultes et survie psychologique, Dark Atlas: Infernum propose une expérience qui mise autant sur l’atmosphère que sur la tension dramatique. Voici notre analyse complète.

Un monde contemporain plongé dans l’apocalypse

L’un des aspects les plus marquants du jeu est son décor : un environnement urbain réaliste, soudain contaminé par une brèche vers un monde infernal. Les rues sont d’abord familières, avant de se tordre, de fondre, de se fissurer pour laisser apparaître des formes démoniaques et des distorsions spatiales.

Le passage progressif de l’ordinaire au cauchemar est particulièrement réussi.

Le joueur ressent la chute du monde non seulement à travers ce qu’il voit, mais aussi à travers les réactions des survivants — hystérie, fanatisme, déni, folie.

La direction artistique joue sur le contraste entre le banal et l’horreur cosmique, ce qui renforce l’impact de chaque nouvelle zone explorée.

Un gameplay axé sur l’enquête et la survie

Dark Atlas: Infernum n’est pas un shooter : c’est un jeu d’enquête horrifique. Vous incarnez un protagoniste ordinaire, vulnérable, mais déterminé à comprendre l’origine du cataclysme et à retrouver ses proches.

Le gameplay s’articule autour de trois mécaniques principales :

1. Exploration narrative

Vous fouillez immeubles, rues, abris improvisés et sanctuaires occultes. Chaque lieu regorge d’indices, de messages cryptiques et de fragments de récits qui éclairent l’effondrement du monde.

2. Puzzles ésotériques

Les énigmes sont souvent liées à des symboles, des incantations, des schémas occultes ou des objets rituels. Certaines sont inspirées de traditions hermétiques, d’autres de visions plus fantasmées.

Elles demandent parfois de la logique, parfois une observation minutieuse de l’environnement.

3. Survie psychologique

Le personnage doit gérer son sanité mentale. Voir certaines entités, entendre certains murmures ou rester trop longtemps dans les zones corrompues provoque des hallucinations.

Ces effets ne sont pas qu’esthétiques : ils modifient la perception du joueur, faussent l’espace, effacent des chemins ou en créent de faux.

C’est l’un des éléments les plus réussis du jeu.

Une narration sombre et multi-couches

Le récit de Dark Atlas: Infernum est dense, parfois même cryptique.

Il mêle apocalypse démoniaque, critique sociale, mysticisme et arcs très personnels.

Plus on avance, plus on comprend que l’enfer n’est pas seulement venu envahir la Terre : il s’y trouvait peut-être déjà sous une autre forme. Le jeu distille des vérités dérangeantes sur la nature humaine, sur les cultes cachés dans la ville, et sur le lien entre le protagoniste et ces forces destructrices.

Le scénario prend parfois des tournures inattendues, avec plusieurs fins possibles influencées par vos choix, votre stabilité mentale et les pistes que vous aurez découvertes.

Une ambiance sonore glaçante

Le son dans Dark Atlas: Infernum est un personnage à part entière.

Gémissements métalliques, voix démoniaques chuchotant dans des fréquences basses, sirènes lointaines, bruissements impossibles…

La musique oscille entre nappes ambient lourdes et thèmes rituels menaçants.

Chaque zone possède son identité sonore, et certaines séquences reposent presque exclusivement sur l’audio pour créer la terreur.

Quelques défauts techniques

Même si le jeu est très immersif, quelques soucis viennent troubler l’expérience :

  • des animations parfois rigides dans les séquences d’hallucinations,
  • des modèles de personnages secondaires inégaux,
  • un système de collisions parfois capricieux dans les environnements déformés.

Ces défauts sont tolérables, mais rappellent que le jeu n’a pas les moyens d’un triple-A.

Points forts :


Une atmosphère apocalyptique puissante, impressionnante et immersive.

Un sound design exceptionnel, qui renforce la terreur psychologique.

Des puzzles occultes variés et bien intégrés, parfois brillants.

Une narration dense, sombre et multipliée par les visions mentales.

Points faibles :

Quelques problèmes techniques, surtout dans les zones déformées. ​

Une histoire parfois trop cryptique, qui peut perdre certains joueurs.

Un rythme irrégulier, avec quelques longueurs au milieu du jeu.

Notre note :

17/20

Conclusion

Dark Atlas: Infernum est une plongée réussie dans l’horreur ésotérique moderne. Mélangeant enquête, symbolisme mystique et survie psychique, il offre une expérience marquante et profondément immersive.

Malgré certains défauts techniques et une narration parfois volontairement obscure, le jeu impressionne par son ambiance, sa créativité et ses visions infernales saisissantes.

Une œuvre qui saura rester en tête longtemps après la fin de la partie.

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STALKER 2 : Heart of Chornobyl - le test
Nskrime November 20, 2025
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