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STALKER 2 : Heart of Chornobyl - le test

Information : 

Date de sortie initiale : 2 octobre 2025

Développeur : Sucker Punch Productions

Série : Sucker Punch Productions's Ghost of

Plate-forme : PlayStation 5

Nominations : Game Award du jeu le plus attendu

Genre : Jeu de combatJeu d'action-aventureJeu de tir

Éditeur : Sony Interactive Entertainment

 

 

 

Quand j’ai su que Ghost of Yōtei sortirait, j’ai eu l’espoir que Sucker Punch prenne certains risques tout en restant fidèle à l’ADN de Ghost of Tsushima. Je voulais une aventure immersive, visuellement sublime, avec une histoire forte — et je peux dire que pour beaucoup d’aspects, ce jeu m’a donné plus que ça. Parfois j’étais tendu de peur, parfois admiratif devant les paysages, et à la fin… j’ai eu une larme à l’œil.

Scénario & ambiance

Tu joues Atsu, une mercenaire que 16 ans plus tôt un groupe de six hors-la-loi, les “Yōtei Six”, a détruit ta famille, brûlé ta maison, et t’a laissée pour morte. Le jeu se déroule en 1603 à Ezo (dans ce qui est aujourd’hui Hokkaido). Armée de la même katana qui t’avait été imposée sur un arbre en flammes, tu reviens pour venger ta famille. Au fil de l’aventure, l’histoire se complexifie : vengeance, culpabilité, découverte de vérités troublantes, alliés inattendus. L’ambiance mélancolique et la douleur sont fortes, mais aussi la résilience et l’honneur.

Ce qui m’a touché énormément, ce sont les moments de silence après les combats, la neige qui tombe, les souvenirs de ton passé qui reviennent à certains moments — pas grâce à des grands discours, mais par des détails : un arbre, un chant, une mélodie, ou une rencontre. Et à la fin, quand tout converge… c’est puissant, j’ai vraiment eu la larme à l’œil. Le jeu ne force pas l’émotion, elle vient naturellement grâce au chemin que tu as parcouru avec Atsu, ses sacrifices, ses pertes, ses choix.


Gameplay & systèmes

  • Combat & armes : tu disposes d’un arsenal varié (katana, yari, autres armes etc.), différentes postures/stances (Wind, Stone, Thunder, Blossom, Shadow) qui t’obligent à adapter ton style selon l’ennemi. Par exemple, certains ennemis sont plus vulnérables en posture “Stone”, d’autres si tu utilises des attaques rapides. Les parades, contres, et finishers rendent les affrontements vraiment gratifiants quand tu les maîtrises.
  • Stealth & infiltration : vraiment bien pensé. Tu peux te cacher dans les herbes hautes, les creux de terrain, profiter des éléments (neige, météo, bruits) pour surprendre. Le jeu permet plusieurs approches selon ton style : charge directe, assassinats silencieux, embuscades.
  • Exploration & monde ouvert : Ezo est magnifique. Les paysages sont variés : montagnes enneigées, forêts, villages, zones désolées… Le monte Yōtei domine l’horizon, et il y a beaucoup de verticalité — beaucoup de grimper, de chemins sinueux, d'efforts pour atteindre certains sommets. Cela renforce le sentiment de liberté et d’immersion.
  • Sens du détail & atmosphère : météo, lumière, neige, bruit du vent, ambiances sonores, petits cinématiques silencieuses — tous ces détails renforcent l’atmosphère. On ressent vraiment le froid, la rudesse du terrain, la dureté de la vie dans ces régions sans être dans un cliché outrancier.
  • Choix & conséquences : ton comportement, tes actions, tes alliés, les décisions que tu prends influeront sur ton honneur, sur la perception qu’ont les habitants, et sur certaines fins. Tu n’es pas juste une force de destruction : tes doutes comptent, tes pertes comptent.

Graphismes, direction artistique & ambiance sonore

  • Visuellement, Ghost of Yōtei est splendide. Chaque panorama mérite une pause photo. La neige, les éclairages, les ombres, la façon dont le monde réagit à la lumière du soleil ou à l’aurore, tout ça est vraiment bien fait.
  • La direction artistique respecte fortement les inspirations japonaises (et plus encore les cultures autochtones comme les Ainu) sans être folklorique maladroitement ; on sent une recherche de justesse et de beauté.
  • Ambiance sonore : les bruitages, le vent, le bruit des armes, des pas dans la neige, le silence oppressant dans les moments importants — tout ceci est bien calibré. Les musiques accompagnent sans jamais écraser. Les doublages (anglais / japonais) sont convaincants, particulièrement les moments où Atsu révèle ses émotions.

Durée de vie, content & rejouabilité

  • Le jeu principal dure assez longtemps, si tu suis l’histoire, fais les missions principales et un certain nombre de quêtes secondaires. Mais pour vraiment explorer, chercher tous les secrets, optimiser ton équipement, cela peut prendre pas mal d’heures.
  • Il y a de bonnes activités annexes : quêtes secondaires, missions de chasse, exploration, crafting, etc. Ça donne envie de prendre son temps, de ne pas juste foncer vers les boss.
  • Rejouabilité : plusieurs chemins selon les choix que tu fais, selon comment tu abordes les combat, selon ton style (plus furtif ou plus guerrier), selon les décisions morales. On peut rejouer pour mieux vivre certains moments ou explorer des alternatives.

Points techniques & confort

  • Le jeu est globalement stable, fluide. Sur PlayStation 5, les temps de chargement ne sont pas excessifs, les décors évoluent bien.
  • Quelques ratées mineures : des moments où la caméra ne se place pas idéalement lors de combats rapprochés, ou dans des espaces intérieurs compliqués. Parfois certains passages de grimpe ou de déplacement sont un peu plus lourds ou maladroits.
  • L’équilibrage de la difficulté peut monter fort — surtout si tu veux relever un défi. Si tu joues “facile”, l’histoire passe très bien ; mais les modes plus durs te demanderont de vraiment bien maîtriser les mécanismes.

Ce que j’ai ressenti

Ce jeu m’a pris aux tripes. Le mélange de vengeance, de perte, de beauté sauvage, et de moments de paix (ou de quasi silence) m’a transporté. Je me souviens particulièrement d’une séquence (je ne veux pas spoiler) où, après une bataille intense, tu traverses une forêt enneigée, le vent souffle, les flocons tombent — ce calme après la tempête, et le regard d’Atsu, sa fatigue, son hésitation, mais sa détermination… c’est là que j’ai senti une boule dans la gorge. Et à la fin, quand tout converge, quand certains secrets sont révélés, quand tu vois ce que la vengeance t’a coûté et ce que cela a construit, j’ai eu la larme à l’œil. Ce n’est pas juste le “grand final”, c’est tout ce qu’il y a dans le chemin, dans les instants intimistes aussi, qui font que la conclusion a résonné profondément.

Points forts :


  Immersion visuelle et sonore — paysages magnifiques, météo, ambiances, attention aux détails, tout cela te plonge totalement dans le monde.

Histoire puissante avec émotion — la quête de vengeance n’est pas vide, elle est nuancée, avec des moments de regret, de perte, de sacrifices, ce qui la rend touchante.

Combats et système de styles/stances bien pensés — chaque posture apporte une saveur, une stratégie, et la maîtrise donne vraiment de la satisfaction. ​

Exploration libre et atmosphère contemplative — quêtes secondaires intéressantes, moments de calme après l’action, beauté du monde, envie de prendre son temps.

Points faibles :

Quelques passages de jeu lourds — certains moments de grimpe ou de déplacement peuvent être répétitifs ou moins fluides.

Caméra et espaces intérieurs — dans des combats en lieux fermés ou des lieux très denses, la caméra peut parfois gêner un peu.

Rythme narratif inégal vers la fin — certaines parties du milieu manquent de punch, voire de clarté, avant que le jeu ne reparte vers une forte conclusion.

Notre note :

17/20

Conclusion

Ghost of Yōtei réussit à être à la hauteur des espoirs. Il ne se contente pas de recopier Ghost of Tsushima : il affine beaucoup de choses, creuse davantage l’émotion, pousse les mécanismes plus loin, et offre une aventure qui marque. L’histoire d’Atsu, sa douleur, ses choix, son honneur — tout cela s’entremêle avec la beauté du monde et la brutalité parfois nécessaire des combats.

Si tu aimes les jeux qui te secouent un peu, qui te font sentir vivant, qui font que tu te souviens non seulement de ce que tu fais, mais de ce que tu ressens, alors Ghost of Yōtei est un incontournable. Pour moi, c’est de ces jeux dont on ressort changé — même un peu — et qui laissent un souvenir durable.

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Delnamas October 14, 2025
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