Dinopunk: the Cacops adventure - le test

🌋 Introduction : Quand la techno préhistorique prend vie

Dinopunk: The Cacops Adventure est un jeu qui n’a pas froid aux écailles. Proposant un savoureux mélange de références à l’ère des 16-bit, d’une ambiance punk synthwave et d’une faune jurassique augmentée, ce titre indépendant attire l’œil autant qu’il interpelle. Aux commandes de Cacops, un dinosaure hybride mi-machine mi-bête, vous partez dans une aventure aussi déjantée qu’énergique à travers une Terre alternative où l’extinction n’a pas eu lieu, mais a donné naissance à une société de dinos intelligents en guerre contre une IA dégénérée.

Un jeu de plateforme-aventure qui a de l’épine dorsale... et du cœur ?

🎮 Gameplay : Action, réflexes et neurones

🧬 Un héritage assumé des jeux rétro

Dinopunk emprunte à de nombreux classiques du genre : Mega Man pour la gestion des niveaux, Metroidvania pour la progression semi-ouverte, et Sonic CD pour l’aspect speed-runner futuriste. Chaque niveau est une zone thématique (désert, jungle urbaine, laboratoire glacé...) avec ses ennemis, pièges et mécaniques propres.

Le gameplay s’articule autour de :

• Dashs aériens et wall jumps
• Saut/attaque spéciale
• Collecte de circuits d’amélioration pour débloquer de nouvelles compétences (double saut, projectiles, ralentissement du temps, etc.)
• Combats nerveux contre boss cyber-mutants

🎯 Le rythme est soutenu, avec peu de temps morts, des secrets bien cachés, et des niveaux à plusieurs embranchements pour favoriser la rejouabilité.

🤖 Cacops, un héros surprenant

Cacops n’est pas juste un skin de dinosaure. Chaque amélioration vient modifier son apparence, rendant tangible la fusion progressive entre biologie et cybernétique. On ressent une montée en puissance gratifiante, notamment dans les affrontements contre les mini-boss robotiques qui exploitent vos réflexes à fond.

🎨 Direction artistique : la préhistoire version néon

Pixel art soigné, animations fluides, et univers visuel audacieux : Dinopunk est une vraie lettre d’amour au rétrofuturisme. La palette néon contraste volontairement avec les environnements naturels préhistoriques, créant un style visuel unique et très marqué.

Chaque monde semble tiré d’une BD pulp cyber-dino, avec :

• Des machines à vapeur géantes dans des volcans
• Des villes dominées par des T-Rex tatoués contrôlés par implants
• Des cascades d’huile noire et de lasers roses

🎶 Mention spéciale à la bande-son, qui épouse parfaitement cette esthétique avec des thèmes synthwave, electro-rock, et chiptune tribal. On sent l’inspiration des compositeurs des années 80, avec un rendu qui reste moderne.

🔁 Durée de vie et rejouabilité : court mais intense

La campagne principale peut être complétée en 6 à 8 heures, selon votre aptitude à explorer et à survivre aux nombreux pièges. Mais Dinopunk intègre :

• Des fichiers secrets à dénicher
• Des défis chronométrés
• Une fin cachée nécessitant de collecter tous les fragments d’ADN ancien
• Un mode “mutagène” qui applique des modifications aléatoires à chaque niveau (ennemis plus rapides, gravité inversée, etc.)

De quoi allonger la durée de vie jusqu’à 12-15 heures pour les complétionnistes.

🔧 Accessibilité, technique et confort

Aucun bug notable dans notre version testée sur PC et Switch. Le jeu propose :

• Une bonne prise en main à la manette
• Des paramètres d’accessibilité (vitesse, couleurs alternatives, remappage des touches)
• Une interface simple et bien pensée

Le seul bémol technique serait l'absence de sauvegarde rapide dans certains niveaux plus longs, qui peut être frustrante en cas d’échec en fin de parcours.

Notre note : 

17/20